Avant les temps modernes 1 : Développement des mines de métaux

Le mercure (cinabre ou sable vermillon) était extrait à Nïu (mines de sable vermillon) dans diverses régions du Japon ancien, et était utilisé comme pigment vermillon. Il y a une description de Nïu à Yamato dans "Jimmu Toseiki" et un texte dans Shoku Nihonki dans lequel le sable rouge a été offert d'Isé et d'autre région. On dit que celui qui règne sur la production du mercure dirige le pays.

En Chine ancienne, on croyait que le mercure était plus noble que l'or et possédait la force spirituelle de l'immortalité. Quant à "Wakoku", le Japon ancien, il était considéré comme un terrain attractif parce qu'il produisait du sable vermillon. De grandes quantités de sable vermillon étaient exportées de Wakoku vers le continent, notamment la Chine, ainsi que des sous-produits tels que l'arsenic, le soufre et le plomb aussi. L'extraction et le raffinage de ce matériau n'avait pas besoin de technologie avancée, le développement et la production étaient possibles même dans le Japon ancien.

Les technologies d'exploitation minière et de raffinage de métal étaient encore sous-développées. Les nouvelles technologies ont été apportées du continent par les envoyés diplomatiques japonais à Tang. Les mines d'or, d'argent et de cuivre ont été exploitées au Japon grâce à cette connaissance nouvelle.

Une grande partie des lingots en cuivre ont été utilisée pour construire le Grand Bouddha de Nara. Ils ont été fournis par les mines de cuivre domestiques. La dorure du Bouddha a été réalisée avec du sable d'or nouvellement découvert à Mutsu et des tonnes de mercure ont été utilisées comme l'élément plaçage.

Kobo Daishi a également apporté des techniques de la dynastie Tang, pour exploiter, raffiner des métaux et il a soutenu le développement de mines dans diverses régions du Japon.

Cependant, la technologie de raffinage de l'argent et du cuivre n'en était qu'à ses débuts, et la quantité produite au niveau national était insuffisante, de sorte que le déficit a été importé.

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